
Le gang des bicyclettes
La RTS révélait récemment une tendance à la forte hausse des vols de vélos électriques. Les engins subtilisés seraient destinés à un véritable trafic international de deux-roues motorisés. Si même la mafia se met à suivre les tendances bobos, les amateurs de films de gangsters ont du souci à se faire.
Le trafic d’êtres humains, d’armes ou de drogue, c’est bien joli, mais tout ça manque quand même un peu de conscience écologique. C’est pourquoi les mafias internationales, sachant vivre avec leur temps, se sont lancées dans le trafic de vélos électriques, entiers ou en pièces détachées. C’est pas parce qu’on est un gangster sans foi ni loi qu’on n’est pas respectueux de l’environnement, non mais qu’est-ce que c’est que ces préjugés ?
Cela dit, la vraie raison de cette criminalité verte n’est pas à chercher du côté de Greta Thunberg, mais plutôt de considérations bassement financières. En effet, les vélos électriques et leurs pièces détachées se vendent fort cher, et les subtiliser est un jeu d’enfant en comparaison d’autres activités criminelles. Et comme on pouvait s’y attendre, les hauts lieux de ces larcins écoresponsables sont Bâle et Genève, pour leur proximité avec la France. Enfin bon, pour une fois que des frontaliers privilégient la mobilité douce au 4×4 Diesel, on ne va pas se plaindre.
Loric Roberti
Auteur/Autrice
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Pascal dessine pour la Torche Vaud depuis 2018. Il est également musicien et écrivain. Pour en savoir plus, va faire un petit tour sur son site...
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